vendredi 2 février 2007

First February: debut de la grande aventure americaine !

Le voyage
Départ a 11h10 de St-Exupery à Lyon en compagnie de Marion. C'est vraiment bien de partir à deux : moins stressant et surtout moins ennuyeux pour un voyage qui doit durer quand même 11h.
Arrivée 12h05 (heure francaise 13h05) à London (Heathrow), escale où on mange un morceau avec Marion (photo ci contre) et où je manque de perdre mes billets d'avion en les oubliant dans les toilettes.
Puis nouveau depart pour NYC a 16h35, ces 8 heures de voyage passent finalement relativement vite. En se rapprochant de l'aeroport JFK, la tension monte et l'adrénaline nous maintient bien éveillées bien qu'il soit 1h du mat' en France (19h00 ici). On stresse un peu : Marion se demande si elle va trouver quelqu'un pour partager un taxi pour Manhattan avec elle, et moi je m'interroge pour savoir ce que je vais dire a Classic Limo Service que je dois appeler d'un "courtesy phone" , ne sachant d'ailleurs pas vraiment de quoi il s'agit et où le trouver dans l'aeroport!
Par chance juste avant l'aterrissage, notre voisin qui lisait des journaux londoniens et semblait se moquer de nous alors que nous nous extasions devant les écrans vidéo, les coussins et couverture mis a notre disposition au debut du voyage, se revèle être un francais fort sympathique ( Edouard je crois) qui connait bien Manhattan. Il passe avec nous le poste de contrôle à l'arrivée. On récupère nos baggages sans encombre. Edouard m'aide à appeler Classic Limo Service et prend un "yellow cab' avec Marion.
Moi je me retrouve seule devant l'aéroport il est 20-h30, je dois attendre 20 minutes qu'un share van (et non une limousine finalement!) vienne me chercher. J'ai le temps de voir défiler à toute à l'allure des dixaines de taxi et d'immenses limousines justement kaxonnant à tout va.
Puis arrive mon chauffeur dans une sorte de minibus bleu "Are you going to Cold Spring Lab'?_ Yes!. Il enfourne mes baggages, je monte a bord ou j'ai tout le loisir decouter le terrible accent americain du presentateur de la radio qu'il ecoute alors que l'on attend de savoir s'il va devoir conduire d'autres personnes. Finalement je resterais seule dans ce grand vehicule qu'il demarre en trombe. En s'engageant sur la voie rapide, je comprends vite que les americains (ou peut etre seulement les new-yorkais) n'ont pas la meme maniere de conduire que nous : il semble evident qu'ils ne connaissent pas le concept de distance de securite et qu'a l'inverse l'utilisation du klaxon soit une habitude tres repandue! Mais, la fatigue aidant, je ne me formalise pas trop de ce chauffeur kamikaze, et comme sa conversation est l'extreme opposee de l'exuberance de sa conduite (pas une seule parole depuis sa question initiale) je me concentre plutot sur le paysage de banlieue pavillonaire qui defile sous mes yeux. Sans surprise de nombreuses habitations toutes illuminees sont flanquees du drapeau etoile comme dans les films. Ce qui est plus surprennant et plutot disharmonieux c'est l'enchevetrement de cables des feux de signalisation tendus en travers des routes. Plus on avance, plus les deumeures deviennent espacees, de plus en plus luxueuses avec des jardins de plus en plus grands : bienvenue a Long Island! Le trajet dure tout de meme quelque chose comme une demi heure.
Premier apercu de CSHL
Puis me voici deposee devant le Grace Auditorium du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL a partir de maintenant). Je paye les 36 $ a mon chauffeur muet qui repars sans un mot et j'appelle la securite avec le telephone a cote de l'entree principale du batiment. Une dame tres gentille me repond que celle-ci arrive tout de suite. Au bout de 3 minutes au cours desquelles je me gele (il fait quand meme plutot froid maintenant qu'il est 10h du soir), un enorme jeep arrive. En sort un americain moustachu typique qui ressemble a un sherrif. Ce dernier est beaucoup plus bavard et tres gentil, il m'introduit dans un hall immense ou trone une gigantesque sculpture de la double helice d'ADN. Je recupere mes cles au meeting desk qui est ferme accompagnee d'un plan du campus, de la carte de visite et d'un petit mot de la responsable du logement m'indiquant que je suis la bienvenue et dois lui rendre visite le lendemain pour signer des papiers. Je monte dans la jeep, mon nouveau chauffeur m'indique, en m'annoncant que je vais adorer la vie ici, le nom des principaux batiment et l'ocean sur le trajet qui nous conduit a une grande et veille batisse en bordure de l'ocean justement qui va etre ma nouvelle maison pour les 5 prochains mois : Olney Building.





Il rentre avec moi, m'aide a porter mes valises dans ma chambre a l'etage, m'indique ou se situe la salle de bain puis me souhaite une bonne soiree. Me voici dans une piece au sol en parquet, aux murs beiges, portes et haut plafond blanc a moulure avec deux fenetres a vitraux multicolors. Un enorme panier repas m'attend sur une des deux commodes alignees contre un des murs, je n'y touche pas comme etant assez calle avec les repas de l'avion. Je comtemple la piece, inspecte le placard qui forme un des angles et le bureau une peu bancal contre un autre mur.
D'emblee j'aime beaucoup cette chambre, je m'y sens tres bien. Je deballe aussitot toues mes affaires. Puis apres une rapide toilette dans la bathroom a l'image du reste de la maison : veillote mais sympathique,
je teste mon lit qui s'avere extremement mou!!
je m'endors pour une nuit assez agitee sans doute a cause de l'excitation de decouvrir ce qui m'attends le lendemain mais egalement parce qu'une serie de tuyau de chauffage que l'on ne peut éteindre entoure mon lit ce qui confere a toute la piece une chaleur accablante.

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